Greg v a écrit :La Grande Ourse blanc 2019 :
Nez grillé/toasté, fruits blancs, pêche de vigne, chèvrefeuille, menthe, crème anglaise
Bouche avec une très belle matière enrobante et caressante, très joli gras et grosse intensité rocailleuse, sur de beaux amers. Belle fraîcheur aussi. Persistance impressionnante sur une combinaison cailloux/belle amertume.
Un vin fruité, élégant, dynamique, frais.
Il a mis tout le monde d'accord à l'aveugle.
Ca fait longtemps que je n'ai pas bu un Rhône blanc de ce niveau. Chapeau !
17+/20
Dégustation fin décembre 2020C'est amusant à quel point ma perception est différente.
Cause : nos palais ou 2 bouteilles très différentes? Who knows?
La robe est jeune, claire et vive.
A choisir, on partirait sur un vin septentrional, sans hésiter.
Le nez est relativement mutique. Une intensité plutôt déficitaire avec néanmoins un arrière nez grillé. Je ne décèle pas vraiment d'autres arômes. Un élevage sinon très "bourguignon" en tout cas technique. J'apprécie ce style.
A mon sens, il est en phase "bébé", totalement replié sur lui-même. Il donnera beaucoup plus dans quelques temps, je l'espère.
En bouche, le vin est plus expressif, avec une attaquent milieu de bouche nettement plus grillé. Peu de volume, peu de gras, un vin presque "fin, à la matière légère. La finale pourrait être plus longue en toucher de bouche.
Au final, je lui vois des accents de muscadet, Sancerre, chenin et évidemment bourguignon (aligoté ou Bourgogne village de Boisson Vadot).
Il n'a pas du tout la tronche d'un Rhône. Allez, c'est vrai que le réchauffement met en lumière la Roussanne florale.
Un bon vin, très intéressant qui surprendra son monde mais qui a besoin de temps pour se déployer.
16/20
Peut être 17 un jour, s'il s'ouvre.