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Je suis persuadé que rares sont les vins de qualité qui ne tiennent pas 20 ans. Même en Muscadet ou autre région peu prisée du grand public.

PS pour continuer sur le HS 2014 : moi je prendrais un max de GC de Chablis

Greg v a écrit :Je suis persuadé que rares sont les vins de qualité qui ne tiennent pas 20 ans. Même en Muscadet ou autre région peu prisée du grand public.

Rares sont les vins de qualité ( construits pour la garde ) -comme ceux du Mas Jullien- qui ne tiennent pas 20 ans ( conservés si possible dans une cave très fraîche ); j'aurais ajouté.

Puisqu'il y a de nombreux vins de grande qualité qui ne sont pas faits pour la garde et qui ne gagnent rien à être attendus ne serait-ce que 3-4 ans. AMHA.

Arnaud V il a dit:

Merci pour ce CR Eric. Je suis content. Ça va peut-être faire réfléchir les sceptiques

Quand on goûte les vins rouges du domaine sur des millésimes jeunes (Cf. voir mes messages d'août 2016), il serait fâcheux de ne pas croire en la capacité de ces vins à bien vieillir sur au moins 10 ans. D'ailleurs, quel vin suffisamment extrait et acide n'est pas capable de vieillir 10 ans? Même 20 ans dans une cave à 10-12°, ça me semble totalement normal. On parle bien de Mas Jullien, le très haut du panier de la viticulture française, non? Bon.

Mais ses vins jeunes, je passe mon chemin car j'ai piscine dans 2 min et je suis à la bourre...

Mas Jullien - Coteaux du Languedoc - "Les Derniers États d'Âme" - 2009

(voir ici pour la bouteille précédente)

C'est toujours bon, soyeux, indéniablement sudiste, avec encore un peu d'élevage perceptible qui habille les fruits (mûre, quetsche ...) bien mûrs. Mais il y a un je ne sais quoi de "sérieux" qui empêche de tomber dans la lourdeur.
Je maintiens mon 16/20

Mas Jullien - Coteaux du Languedoc - "Les Derniers États d'Âme" - 2013

Sur l'étiquette est inscrit : "c'est compliqué, c'est compliqué, c'est compliqué, ..." et effectivement je confirme ...
Au nez, c'est assez peu flatteur. C'est simple, sur des côtés un peu viandeux, avec peu de profondeur et d'intensité. En bouche, c'est assez maigre et ça finit assez court.
Un vin pas au niveau de la réputation du domaine.

un petit 14/20

Le commentaire est sévère mais il est à la hauteur de la déception vis à vis de mes attentes envers un domaine comme Mas Jullien y compris sur ces entrées de gamme.
L'écart de niveau avec ma dernière Lous Rougeos - 2014 est assez important. Bon j'ai encore quelques bouteilles, je vais leur laisser une dernière chance.

Mas Jullien 2008 :

Sans prise de note, c'est un vin structuré, d'un bon équilibre, mais toujours très sérieux, sans magie particulière. Une fois de plus je ne suis pas bouleversé, mais il est possible que ce soit encore un peu jeune.

Il a en tout cas été dominé au cours d'une soirée héraultaise par Mas Laval, Montcalmès et Daumas.

15/20

Mas Jullien - rosé - 2013

Robe assez foncée pour un rosé.
Bouche assez structuré, y a de la matière de la puissance. C'est très fruit rouge. C'est un joli rosé.

16,5/20


Mas Jullien - rouge - 2009

Nez Fruit peu intense, serré, sur les fruits noirs.
Bouche magnifique, très jolie toucher de bouche, classe, frais, épicé, élégant.
Belle bouteille.

17/20

Mas Jullien 2008 :

rien à voir avec la dernière bouteille bue

Le nez semble avoir plein de défauts : entre volatile, vernis et réduction, à côté de notes de cuir

Par contre la bouche surprend car elle est nette, sans défaut, avec une texture d'une immense souplesse. Ensemble délicat, avec un début de notes tertiaires, sur le cuir. Finale fraîche.

16/20

Mas Jullien 2011 :

nez assez discret, encore avec un nez un peu trop sur l’élevage (si il y en a) ; équilibre que je trouve un peu alcooleux assez bien 14/20

Mas Jullien 2004 : Beau nez de cuir, lardé, boisé intégré , assez expressif ; bouche qui parait en demi-corps, équilibre frais, petite astringence en finale pas gênante. 15,5/20

Mas Jullien Carlan 2010

Moitié carafe 1h
Moitié bouteille refermée

Un Mas Jullien sans les tanins jeunes qu'on lui connaît.

L'ensemble est sudiste avec ses 14,5% et une chaleur modérée et réconfortante.

La fraîcheur est évidente, posée sur des fruits noirs non lisibles, un trait de réglisse et de fumé.

C'est long, ample, équilibré.

Le nez est très complexe avec ce côté "minéral", volcanique, fumé que j'adore.

Un très beau vin qui s'est parfaitement accordé sur des plats traditionnels boliviens.

Mas Jullien blanc 2018 :


Joli nez délicat de fleurs, de fenouil, un peu pierreux

Bouche avec du gras, matière élégante, d'un bon équilibre sur un couple amertume/minéral.

15,5/20

Mas Jullien La brune 2017 :

Nez très réduit sur le cuir, un peu poney, fleurs rouges
La rouge est très belle, souple avec de la profondeur.

Je pense que c'est à ouvrir dans quelques année. Difficile à noter en l'état.