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Fanti - Brunello di Montalcino – 2004
Nez fin, intense, complexe, sur des notes de fruits rouges et de fruits noirs.
En bouche, on sent qu’il y a du vin. Il y a une grande structure. C’est équilibré, encore très jeune. Je ne sais pas si c’est un grand vin en tout cas c’est une grosse bouteille.
17/20

ArnaudV a écrit :Fanti - Brunello di Montalcino – 2004
Nez fin, intense, complexe, sur des notes de fruits rouges et de fruits noirs.
En bouche, on sent qu’il y a du vin. Il y a une grande structure. C’est équilibré, encore très jeune. Je ne sais pas si c’est un grand vin en tout cas c’est une grosse bouteille.
17/20

Arf, tu imagines ma question du coup : c'est quoi la différence entre un grand vin et une grosse bouteille ?
(non, Seb, je ne parle pas des dimensions du contenant )

A partir du magnum on peut parler de grosse bouteille.

Bien alors c'est simple, un grand vin est un vin dont la longueur, la complexité et l'intensité sont exceptionnelles.
La grosse bouteille est une expression imagée pour signifier que la qualité du vin va au delà de très bon sans pour autant être qualifié de grand vin qui est le grade de reconnaissance ultime.

Ensuite, il y a toujours la question existe-t'il des grands vins ou plutôt des grandes bouteilles ? Je vais m'arrêter là, je ne voudrais pas donner trop de munition à Seb pour ouvrir un débat interminable .

EricC a écrit :

ArnaudV a écrit :Fanti - Brunello di Montalcino – 2004
Nez fin, intense, complexe, sur des notes de fruits rouges et de fruits noirs.
En bouche, on sent qu’il y a du vin. Il y a une grande structure. C’est équilibré, encore très jeune. Je ne sais pas si c’est un grand vin en tout cas c’est une grosse bouteille.
17/20

Arf, tu imagines ma question du coup : c'est quoi la différence entre un grand vin et une grosse bouteille ?
(non, Seb, je ne parle pas des dimensions du contenant )

Avant même d'avoir lu ta réponse Eric et ce malgré cette réponse d'anthologie d'Arnaud:

ArnaudV a écrit :Bien alors c'est simple, un grand vin est un vin dont la longueur, la complexité et l'intensité sont exceptionnelles.
La grosse bouteille est une expression imagée pour signifier que la qualité du vin va au delà de très bon sans pour autant être qualifié de grand vin qui est le grade de reconnaissance ultime.

Ensuite, il y a toujours la question existe-t'il des grands vins ou plutôt des grandes bouteilles ? Je vais m'arrêter là, je ne voudrais pas donner trop de munition à Seb pour ouvrir un débat interminable .

Je tiens ABSOLUMENT à répondre:

Bon déjà, on sait qu'il y avait du vin dedans ( peut-on en savoir plus sur ce qui t'as amené à considérer qu'il y avait du vin et non du pipi de chameau?). On sait aussi que la structure est grande. Plus grande que la moyenne nationale? C'est jeune. Tu veux dire âpre, asséchant en fi de bouche comme la plupart des rouges ritaliens? Concernant la grosse, je savais qu'on était sur 75cl, contrairement à GregV qui s'est fait lamentablement piégé; mais je pensais que l'épaisseur était telle qu'un triple foyer en deviendrait mince.

Bon bref, donc GROSSE BOUTEILLE est entre Très bon et Grand. Je remets mon nez dans mes cours de maths de 3ÈME rayon équation perverse et je vois que grosse = exceptionnel?

Grand vin ou grande bouteille ( fera l'objet d'un sujet ): Tous les matchs de Federer sont ils grands? Non. Tous les plats d'un 3* sont ils grands? Non. MAIS Federer et le 3* sont grands. Et il y a plus de chance de tomber sur une grande bouteille d'un grand vigneron qui fait souvent de grands vins comme il y a plus de chance de tomber sur un grand match et de grands points en regardant federer...

sebovino a écrit :Grand vin ou grande bouteille ( fera l'objet d'un sujet ): Tous les matchs de Federer sont ils grands? Non. Tous les plats d'un 3* sont ils grands? Non. MAIS Federer et le 3* sont grands. Et il y a plus de chance de tomber sur une grande bouteille d'un grand vigneron qui fait souvent de grands vins comme il y a plus de chance de tomber sur un grand match et de grands points en regardant federer...

Intéressante ta métaphore tennistique, elle tombe d'autant plus juste que je suis, avec les grands vins comme avec Rodgeur, plus exigeant qu'avec un vin/joueur lambda. Et du coup la déception n'en est que plus grande quand ils ne sont pas au niveau espéré.

Evidemment d'accord.

D'où parfois l'intérêt du non aveugle et de savoir qui joue ou qui nous a fait la bouteille. Car si l'on peut être déçu d'un jeu en deça du potentiel et qualité connus ou d'une bouteille qui n'est pas à hauteur, les influences conjoncturelles doivent absolument être prises en compte avant tt jugement péremptoire. L'exigence vient de l'intérêt et la déception de la nonchalence ou méforme du talent, de la molesse du vin...ou de notre luciditė de consommateur