Marie-Thérèse a le désir d’élever de grands vins. Elle choisit de soigner et d’aimer ses terres, de les nourrir et de respecter chaque terroir, chaque cépage. Que le vin soit, pour l’amoureux du vin et pour l’homme qui le boit, le messager de son sol, de ses racines, de son climat, du millésime, de l’ambiance et de son vigneron. Marie-Thérèse estime juste être l’artisane qui met en valeur un terroir, un coin de pays.
Chaque année, elle essaie de s’améliorer et de laisser vivre le vin de ses vignes. Sa philosophie est claire : pas trop d’interventions et de moins en moins d’intrants de l’extérieur. A la vigne, pas de produits de synthèse, ni d’engrais. Uniquement des tisanes, du compost fait maison, des plantes, des préparations biodynamiques. Certes, il reste le cuivre, produit chimique mais naturel dont elle ne peut pas encore se passer mais qu’elle utilise parcimonieusement, moins de 3 kilos par hectare. Le soufre naturel de mine. Le bicarbonate de soude, comme dans la fondue. Et la bonne humeur. A la cave, des levures indigènes. Pas de sucre, ni d’enzymes. Des sulfites, mais pas dans tous les vins.
Chaque année, Marie-Thérèse tend vers un idéal, vers un but : élever de grands vins représentatifs de leur terroir. Chaque année elle se remet en question et évalue la pertinence de ses choix. "L’agriculture biodynamique ne solutionnera pas tous les maux de la terre, mais elle est véritablement une agriculture d’avenir et une agriculture qui soignera la Terre".