Comparer La Cuvée des Fous 14 de Lapalu à un dwich rillette, c'est osé.
Et d'ailleurs, un grand sandwich, avec un grand pain, de la grande rillette et les produits en plus qui conviennent est un exercice sur lequel beaucoup se planteraient.
Structure: Qu'entendons-nous par structure? De la matière, un toucher de bouche charpenté, des tanins perceptibles et denses? Parce que le Lapalu, je l'ai trouvé structuré, de très belle structure d'ailleurs, avec une exctraction très élégante et du volume.
Complexité: Est complexe un vin qui a plusieurs arômes: 2-3. Le Lapalu avait beaucoup de fruits rouges, du fruit noir, des agrumes, des épices, voire des fleurs. Le Vaïsse avait plus d'épices boisées, des fruits noirs, du cuir si ma mémoire est bonne.
La complexité, ils en avaient. Mais quid de la précision aromatique, de l'intensité, de la qualité des arômes?
Longueur: Ni Vaisse ni Lapalu m'ont semblé court ou décevant.
Question: Lapalu est sur de beaux terroirs granitiques, à de petits rendements, de très vieilles vignes, n'utilise que très peu de sulfites ( ingrédient qui a priori bloque les arômes et surement la sensation d'allonge), est en bio et fait tout pour faire un vin "droit" selon ses dires.
Alors comment ceux qui ont des rendements beaucoup plus importants, qui utilisent plus de sulfites font pour voir plus de longueur? Y-a-t-il des produits (levures et autres, type d'élevage) qui permettent une sensation de longueur importante? Si tel est le cas, est-il crédible pour qui veut faire du grand vin d'opérer ainsi?
En cuisine, on peut mettre des exhausteurs de goûts, des épaississants...le plat sera-t-il plus grand qu'un plat "simple" d'apparence mais qui sera issu d'un savoir faire monstre?