http://vitineraires.blogspot.com/2019/08/les-javert-du-jaja-vert.html
Extrait:
En résumé : les défauts ce n'est pas grave puisque certains ne les sentent pas et que d'autres aiment çà.
Et c'est la Revue du Vin de France qui écrit çà ?
Super les mecs ...
Alors voilà :
"il faut surtout considérer le vin dans son ensemble".
De toute évidence il faut avant tout considérer sa chapelle d'origine !
Autrement dit : un vin complètement tordu (aka "riche d'aspérités") se revendiquant de la Nature ou la Biodynamie (idéalement les deux simultanément) mènera inévitablement à un gros panard de la mort qui tue, alors qu'un vin parfait ne pouvant présenter aucun de ces saufs conduits sera rejeté par la patrouille car forcément chiant comme la pluie un soir d'automne.
De qui se moque-t'on ?
Un vin chargé en volatile, en Brettanomyces, en goût de souris, en éthanal, oxydé (liste non exaustive) raconte en effet beaucoup de choses.
Il raconte que ce vin ("nature" ou pas) est parti en vrille, cela raconte également les longues œillères idéologiques de critiques et journalistes censés informer et guider le consommateur et qui pourtant disent "ce n'est pas grave, car ce vin est riche d'aspérités". Oui : ceux là même qui nous annoncent ici, sans broncher, que leur Revue est passée de la défense et la promotion des Vins de France à celle des Vins Foireux.
Je vous invite à lire le pamphlet dans son ensemble.
Sans connaître Monsieur Fuster et n'ayant lu de lui que ces quelques lignes, une question me vient à l'esprit.
Boit-il du vin?
Le boit-il en groupe?
Le boit-il façon "j'avale" ou le déguste-t-il façon "conscience de la chose"?
3 questions donc, et un mini développement de ma part sur l'extrait que j'ai emprunté à son blog (certainement riche d'intérêt).
C'EST QUOI CE DÉLIRE ?
Mais ÉVIDEMENT que les défauts comme les arômes ne sont pas identifiés de la même manière.
Évidemment qu'il faut prendre le vin dans son ensemble.
Évidemment que la réduction, le goût de souris, la volatile, en fonction de leur intensité sont soit des défauts majeurs soit des acteurs qui peuvent apporter du positifs.
Faire croire que la RVF (dont je ne suis pas l'avocat) prône les défauts œnologiques est une forme de malhonnêteté ou pire une mauvaise lecture.
Enfin, deux choses:
Il y a des gens aux référentiels et palais de haut niveau, éclectiques et sans chapelle qui ADORENT une subtile petite finale défectueuse de GOÛT DE SOURIS, une réduction légèrement appuyée ou encore une sympathique petite volatile apportant du mordant et une fraîcheur déroutante.
Quand on défend la nuance comme semble être le cas d'André Fuster sur les résidus de pesticides dans les vins (voir son article à charge sur le livre "le goût des pesticides"), je suis effaré de lire qu'un vin ne doit être jugé qu'à l'aune de sa perfection œnologique.
Ou alors, M.Fuster a peu d'expérience sur les vins dits Nature et qu'il étaye son article sur la rencontre de 2/3 vins Nature indignes rencontrés dans des bars à vin parisiens.
Curieux.