Depuis quelques temps je trouve que les vins nature sont (en moyenne) de plus en plus fiables, avec des oxydations de plus en plus rares.
Par contre les vins nature sont de plus en plus protégés soit par de la réduction, soit par un peu de CO2.
Je n'hésite plus à faire partir ces petits défauts par un secouage énergique jusqu'à ce qu'il n'y ai plus de gaz (et parfois il faut y aller franco) ou plus de réduction.
Je ne peux qu'observer un effet salvateur, parfois transfigurant totalement les vins, au point que j'ai élargi la pratique à tous les vins jeunes, sans défaut évident, qui ne se livrent pas vraiment. Et bien le résultat est à 90% positif.
Bref, j'invite tout le monde à faire de même pour se faire sa propre opinion, bien que la méthode puisse paraître brutale et peu cérémonieuse.
J'en viens même à me dire que cette méthode est salutaire et la seule possible pour bien apprécier certains vins. Or, je suppose que seul 0,1% des consommateurs ose, ou pense à faire cela. Ce qui signifie que 99,99% des consommateurs passent à côté du vin.