Depuis la prise de fonction de Fabrice Rosset (fin 1996) le chemin parcouru, et sur 20 exercices, avec le « lissage » à opérer en raison des facteurs exogènes (comme l’effet « Millénaire », les récoltes déficitaires en quantité ou qualité, ou encore la crise née des « sub-primes »), la marque ne cesse de voler de record en record. En 1996 : 576.000 bouteilles de champagne « Deutz » (marques secondaires exclues), en 2015 : env. 2.183.000 bouteilles. Et "Deutz a encore de réelles perspectives de développement sur l’international" précise Fabrice Rosset dans son communiqué de presse. Ce secteur ne pèse que 40% du total.La même magie semble avoir opéré avec des records historiques pour Delas-Frères. Le chiffre d'affaires a même franchi le seuil symbolique des € 10.000.000.
Greg v a écrit :William Deutz 1999
Le vin est au départ net, droit et agréable, il devient ensuite au réchauffement et avec le temps beaucoup plus gourmand et complexe.
Au nez, on est sur les fruits blancs : poire, pêche blanche, raisin. Des notes de cake.
En bouche l'attaque est fraiche, assez vive, avec une jolie bulle. Mêmes notes qu'au nez avec une finale hyper saline qui lui donne un côté salivant et d'une belle fraicheur.
Avec un caviar osciètre l'accord se fait, sans être extraordinaire. Le champagne reste surtout sur les notes minérales mais le fruit ne ressort pas.
Sur de la pata negra, là c'est l'accord parfait : les deux se répondent en prenant des notes fruitées et gourmandes.
Sur de l'etivaz, l'accord se fait relativement bien et avec un langres, c'est plus difficile, notamment avec la peau orangée qui accentue l'amertume ou plutôt rend le champagne amer.
Moralité, ouvrez cette quille sur du jambon.
16,5/20
Retourner vers « Vins de Champagne »
Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré et 1 invité